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Le Patrimoine Religieux en Bretagne (et ses coutûmes)

2 participants

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Le Patrimoine Religieux en Bretagne (et ses coutûmes) Empty Le Patrimoine Religieux en Bretagne (et ses coutûmes)

Message par Eole Mer 30 Sep - 10:55

Les calvaires.

Au hasard de petites routes de Bretagne ou au cœur des enclos paroissiaux, le promeneur croise fréquemment ces petits édifices, généralement en granit. Les calvaires sont des ouvrages narratifs qui ne représentent pas forcément les miracles de Jésus. La dévotion de l’époque (à partir du XVIème siècle) était plutôt liée à l’humanité du Christ (et de la Vierge Marie), sa naissance, sa vie, sa souffrance et sa mort. Certains d’entre eux relataient les épisodes de l’histoire sainte et étaient considérés comme « la bible des pauvres ». On en distingue trois sortes :


  • Tout d’abord, on trouve les calvaires monolithiques qui ne sont pas les plus anciens mais sont généralement constitués en un seul bloc de pierre (avec ou sans base) et relatent une histoire ou un fait marquant. Beaucoup d’entre eux furent érigés pour conjurer la peste de 1598 ou même en action de grâces après sa disparition.
  • On distingue aussi les calvaires à une seule croix, le plus célèbre de tous reste celui de Guimiliau (29) qui comprend plus de 200 personnages et qui fait partie des sept calvaires monumentaux bretons!
  • Enfin, on remarque les calvaires à croix multiples, (généralement trois) représentant la crucifixion de Jésus et des 2 larrons.
La structure du calvaire est composée d’une base surmontée d’un mace (appellation qui désigne un massif en pierres de taille plus ou moins architecturé, généralement rectangulaire) et d’une frise sur lesquelles reposent trois fûts. Le premier sur la gauche symbolise le « bon » avec un ange, celui de droite symbolise le « mauvais » avec le diable et le fût central, bien plus haut que les deux autres possède généralement deux branches sur lesquelles on trouve la Vierge à gauche et St Jean à droite. Encore au-dessus on aperçoit un croisillon supérieur sur lequel figurent des cavaliers et surplombant cet édifice on remarque le crucifix (INRI).
Certains d’entre eux possèdent des « croisettes » qui servaient aux porteurs à pied lors de cérémonies funèbres. Ces derniers portaient le cercueil à dos d’homme et à certains croisements, déposaient le cercueil sur cette pierre plate que l’on nommait ainsi car elles se situaient aux croisements de chemins(3).
Les plus connus et surtout les plus anciens se situent pour les Côtes d’ Armor à Bulat-Pestivien (1550) et à Kergrist-Moëlou (1578).

Celui du Finistère comme Guimilliau qui a été sculpté vers 1581 doit son originalité à la grande simplicité de la crucifixion sous laquelle fourmille un monde de personnages en mouvement.
Les arcades percées dans les contreforts permettaient de processionner.
La niche qui abrite la statue de Saint-Pol-Aurélien est encadrée de colonnes cannelées et au-dessus, sur la plate-forme, figure une Résurrection aux nombreux gardiens.
La gueule du Léviathan qui évoque dans l’art chrétien les limbes devient ici la gueule de l’enfer où des démons tentent d’introduire « Katell Golet »(1). La libération d’ Adam et Ève par le Ressuscité est placée à côté.
Celui de Brasparts est un tout petit peu plus récent bien que celui de Tronoan de forme rectangulaire et sur deux niveaux soit certainement l’un des plus anciens (1450).
Au pied de la cathédrale des dunes, éclairé le soir par les rayons du phare d’ Eckmühl, le calvaire de Tronoan se dresse à deux pas de l’océan au fond de la baie d' Audierne. Le socle monumental supporte les trois croix et la frise « bible de pierre », fondée sur les récits évangéliques ; tout cela sculpté dans la pierre de Kersanton. Plus surprenant encore, la Vierge de l’adoration des Mages est couchée les seins dénudés !
L’Ille et Vilaine, la Loire Atlantique et le Morbihan sont également pourvus en calvaires comme ceux de Pléchatel (35), Pontchâteau (44) avec ses statues grandeur nature ou Guéhenno (56).
Les sept calvaires monumentaux de Bretagne dont Guimiliau et Troanan font partie, il reste cinq autres édifices :



    • Le calvaire de Guéhenno qui fut construit en 1550 est le plus à l’est des grands calvaires. Il a été profondément remanié au XIXème siècle après avoir été ravagé pendant la Révolution. Parmi les scènes d’origine, on remarquera la Piéta et la Mise au Tombeau




    • Le calvaire de Pleyben est construit sur un massif en forme d’arc de triomphe, il a été construit entre 1738 et 1742 et taillé dans la pierre de Kersanton (aujourd’hui pratiquement introuvable). On y trouve des groupes sculptés dès 1555 et ce n’est qu’en 1650 que Julien Ozanne a ajouté sur la frise Est trois groupes supplémentaires ainsi que la Cène. La Mise au Tombeau et la Résurrection du Christ sont les groupes les plus remarquables.




    • Le calvaire de Plougastel date des années 1602, 1603,1604, ce dernier aurait été élevé à la suite d’un vœu fait pour obtenir l’arrêt de la propagation de la peste. Sur la frise et la plate-forme s’alignent près de deux cents personnages dans une position hiératique qui confère à l’ensemble une grande solennité. Seule la représentation de l’enfer où les démons retiennent Katell Golet(1) interrompt ce silence de la pierre.




    • Le calvaire de Plougonven a été édifié en 1554 et il est composé de trois croix (calvaire à croix multiples) et de groupes sculptés en pierre de Kersanton (2). Parmi tous les personnages, deux retiennent l’attention : Le Mage de race noire dans l’ Adoration des Mages et le diable à tête cornue, au rictus impressionnant dans la Tentation du Christ au Désert. Sa particularité est qu’il constitue la pièce maîtresse d’un enclos paroissial sur une butte dominant les Monts d’Arrée




    • Le calvaire de Saint Thégonnec, daté de 1610. Son iconographie se concentre sur le récit de la Passion et de la Résurrection du Christ. Toutefois, la scène de la Crucifixion reprend ici sa place essentielle.

Les scènes contées sur les calvaires bretons sont classées en deux catégories :


  • Les périodes de Prélude telles que l’ Annonciation, la Visitation, la Nativité, les Mages, la fuite en Égypte, la Présentation, Jésus parmi les docteurs de la loi (les gardiens du temple et représentants de la caste sacerdotale), le Baptême et enfin la Tentation.
  • Les périodes de Postlude qui comprennent l’entrée dans Jérusalem, la Cène, le lavement de pieds, l’agonie de Jésus, l’arrestation chez le Grand Prêtre, le reniement de Pierre chez Pilate, le Chemin de Croix, la crucifixion et donc la mort de Jésus, la Piéta, l’ensevelissement et enfin la résurrection.Quant aux personnages les plus évoqués, on distingue André, l’apôtre de Jésus et frère de Pierre, les Anges (Gabriel, de l’ Annonciation et Michel). Certains autres anges d’une taille réduite recueillent le sang du Christ dans un calice entretenant ainsi la légende du Graal.
Quelques rares calvaires représentent les douze Apôtres mais les plus communément sculptés restent Pierre, Paul et Jean que l’on retrouve dans la Cène, la Crucifixion, la Pietà et l’Ensevelissement.

Les Bergers qui symbolisent les pauvres accueillant et hébergeant Marie et Joseph dans leurs étables.

Le Diable souvent représenté d’une façon vilaine et difforme et qui représente les scènes de tentation porte plusieurs noms selon la région, parfois on dira « Pôtr he ivino houarn » (l’homme aux ongles de fer), « Pôtr he dreid marc’h » (Le gars aux pieds de cheval), « Cornik » (Le Cornu) ou encore « Pôtr Rouz » (l’homme Roux). Un dicton trégorrois dit ceci : « An diaoul zo eun dèn honest : na c’houll man evit man » ce qui signifie « Le diable est un honnête homme, il ne demande rien pour rien ».
Les Évangélistes que sont Mathieu accompagné soit d’un homme soit d’un ange, Marc suivi d’un lion, Luc sculpté avec un bœuf et enfin Jean avec un aigle.
Les Docteurs de loi qui sont les gardiens du temple
Les Grands Prêtres (les juges de Jésus)....
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Message par Eole Mer 30 Sep - 11:06

Le Patrimoine Religieux en Bretagne (et ses coutûmes) Photo_34
Un exemple de calvaire sous un ciel bleu mais bleu!
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Message par Eole Mer 30 Sep - 11:10

Le Patrimoine Religieux en Bretagne (et ses coutûmes) Photo_33
200 personnages sont sculptés dans la pierre de Kersanton (plus molle que le granit et donc plus facile à travailler car la carrière se situait sous le niveau de la mer rendant la pierre plus maléable). Il s'agit du plus grand calvaire et certainement l'un des plus anciens, le prêtre montait au centre du calvaire pendant que la foule processionnait autour en chantant des cantiques bretons et cette ferveur populaire est toujours de mise lors des "pardons" célébrés chaque année entre le mois de mai et le mois d'octobre...
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Message par myrtille Jeu 1 Oct - 17:26

et bien j'ai encore appris des choses ! à mon prochain séjour en Bretagne je vais regarder les calvaires autrement et pour le coup j' irai les voir d'un peu de plus près ! merci Eole
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Message par Eole Jeu 1 Oct - 19:00

Et pendant que tu y es profites en pour admirer les différents dolmens et croix car selon où elles se placent, leur signification diffère du tout au tout!
Les dolmens qui étaient des tombeaux souvent surmontés d’un tumulus à ne pas confondre avec les mégalithes qui étaient d’origines celtiques; ces édifices, antérieurs à la christianisation du peuple breton étaient d’anciens lieux de culte dévoués à des divinités antiques et à des génies païens. Très tôt, le principe de la pierre dressée vers le ciel fut adopté par les hommes du néolithique (entre –5000 à – 2000). Dans ce cas, on parlera de mégalithes cultuels
Pour l’époque , Cela relevait du défi de pouvoir dresser ces colosses de pierre dont certains avoisinaient les 340 tonnes, quelque uns servaient de lieu d’incantations à des dieux et déesses païens et d’autres étaient utilisés en tant que repères astrologiques.
L’un des plus connus est le menhir de Champ Dolan à Dol De Bretagne (Ille et Vilaine) qui étonne par ses mensurations, presque 10 mètres de haut, entièrement en granit et étant donné la distance entre la carrière la plus proche et le lieu où il se dresse cela laisse supposer qu’il a été transporté sur environ 4 km !
Ce n’est que vers le XIIIème siècle que ce dernier fut « christianisé » et que l’on trouva les premières croix de granit.
Lorsqu’ils n’ont pas été détruits, les menhirs « christianisés » prirent plusieurs formes :


  • Des croix furent érigées à côté du menhir ou dans les environs proches
  • Le menhir était surmonté d’une croix ou d’une statue biblique
  • Une niche était creusée dans le menhir pour y abriter une statue
  • Le menhir était sculpté en bas-reliefs sur une face et représentait des instruments de la Passion. Les calvaires sont des ouvrages d’art qui ne peuvent s’admirer qu’en Bretagne car ils n’ont pas fait école dans le reste de l’ Europe ; ils sont tous datés mais on ne possède pas d’archives relatant leur construction, certains étaient peints suivant les possibilités financières des donateurs.
Et même si l’église souhaite faire oublier ces pratiques ancestrales, les Bretons continuent parfois à offrir des offrandes aux menhirs comme cette tradition d’enduire de beurre ce dernier avant que les femmes stériles ne se frottent le ventre pour devenir fécondes…

On distingue les Calvaires des Croix, les premiers sont d’origines celtes avec une influence chrétienne suite à l’évangélisation de la Bretagne, les deuxièmes sont d’abord un signe chrétien puisqu’elles expriment la foi.
Les croix ont longtemps été des sortes de repères comme des panneaux indicateurs d’une époque aujourd’hui révolue ! A ce sujet on distingue plusieurs genres de croix telles que :
Les croix de limites qui pouvaient marquer la limite de deux domaines comme la croix de mi-grève qui symbolisait la séparation entre la Seigneurie épiscopale de Saint-Malo et le Compté du Plessis-Bertrand.
Les croix évènementielles qui datent plus du XIX ème siècle et qui immortalisaient le théâtre d’une scène tragique comme un accident ou un crime, les plus célèbres sont les sept croix groupées à la sortie de Plélan-Le-Petit (22) qui rappellent l’assassinat de sept personnes durant une nuit de Noël. A côté de l’ Île Grande (22) se trouve une minuscule île, Enès Aganton (l’ Île Canton), on y remarque deux croix de granit plantées à cent cinquante pas environ l’une de l’autre. La croyance veut qu’elles se rapprochent tous les sept ans de la longueur d’un grain de blé, quand elles se rencontreront, ce sera la fin du monde…
Les croix doubles qui ont plusieurs significations selon les époques et les lieux. Certaines traditions les présentent comme des lieux de repos lors de processions funèbres, d’autres les envisagent comme la croix « tombale » d’un couple et à notre époque, elles seraient plutôt vues comme le lieu mémorial d’une union…
Les croix littorales quant à elles sont construites à l’aplomb des falaises et bien souvent face à la mer, on les trouve en nombre très important sur tout le littoral armoricain et elles exercent une fonction double. D’une part, elles servent de lieu de mémoire suite à une tempête ou un naufrage, d’autre part elles sont considérées comme une prière permanente destinées aux marins.
Les croix de cimetières, on les trouvait autrefois au sein de l’enclos paroissial (à partir du XIXème siècle car avant les défunts reposaient dans l’ossuaire).
Les croix pattées que l’on ne retrouve pas qu’en Bretagne (aussi les régions centrales et méridionales), elles se dessinent comme des stèles monolithiques et sont taillées dans la granulite ( granit à très gros grains) ou dans le schiste. On y trouve parfois un cercle à l’intérieur, symbole qui évoque l’éternel recommencement ou la roue solaire.
Les croix à double traverses, la plus plausible des explications semble que ces croix furent rattachées à l’ancien évêché de Dol, élevé au titre d’archevêché par Nominoë qui fut couronné Duc de Bretagne dans la cathédrale de Dol en 848 (et ce jusqu’en 1199).
Les croix à inscriptions qui se situent très souvent dans la région de Combourg, ces croix sont très fragiles et les inscriptions sont très difficilement déchiffrables. La plupart d’entre elles portent les lettres « JSH » (Jésus Sauveur des Hommes). Elles datent du XVII ème siècle pour la plupart.
Et enfin les croix Templières, érigées par les Templiers avec l’accord du Duc Conan le Gros lorsque ces derniers construisirent des commanderies à travers toute la Bretagne, certaines d’entre elles sont poinçonnées d’une croix de Malte.
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