Baisse de moral

tequieromucho1 a écrit: les personnes qui te disent que c'est une galère disent la vérité mais elles y restent, alors c'est qu'elles doivent en vivre quand même!

Nous y restons oui parce que nous y sommes depuis un certain temps et que nous avons su dans une moindre mesure, faire péréniser les acquis durement gagnés mais ce qui est certain c'est que les places sont chères et qu'il n'y en a plus guère à prendre!

Kyrie a écrit:De toute façon, quand on voit certaines écoles qui prennent des enseignants qui n'ont travaillé que très peu et qui n'ont plus vu de défunt depuis Mathusalem, on peut se demander comment ils peuvent enseigner quoi que ce soit.

klaus a écrit:forcément lorsqu'on entend "dans quelle galère vous vous lancez"
ça donne envie....de toute façon dans la société dans laquelle nous vivons actuellement la galère est partout...la thanatopraxie,la boulangerie,le secrétariat ou il fait parler 10 langues à la fois....bref du vrai n'importe quoi...le chômage est partout!! et la thanatopraxie en fait partie...! maintenant je pense que du travail il y en a il faut le vouloir et se bouger aussi dans des trous du cul du monde parce que j'ai déjà entendu parler d'endroits ou on ne souhaiterait avoir qu'une chose: un praticien!

lutece a écrit:Le gros problème des futurs thanatopracteurs je pense, est qu'ils espèrent tous gagner 5000 euros par mois et ne pensent pas un instant à vouloir bouger de leur région.
Il faudrait peut être arrêter de rêver pour certains. Et de plus il est sur que lorsque l'on entame cette formation le moral est mis a rude épreuve, certains praticiens ont oubliés d'ou ils viennent c'est vrai, mais il ne faut pas baisser les bras pour autant. Dans tous les cas il faut se bouger car rien ne vient tout cuit.

Eole a écrit:

Dans le cas du Cantal pour ne citer que ce département il s'avère qu'il y a en tout et pour tout à peine 15 opérateur de pompes funèbres tellement il y de décès (humour) alors même si ils ont la politique du soin bien ancrée (ce que j'ignore), ce n'est même pas suffisant pour un thanato seul et c'est la raison pour laquelle les thanatos indépendants sont obligés de "rayonner" sur deux voire trois départements pour augmenter leur volume de soins et éventuellement embaucher!
Donc oui il y a des régions qui ne sont pas pourvues mais cela s'explique aussi par le peu de population et par là même de mortalité et donc de nombre de soins!

Ptitejuju a écrit:

lutece a écrit:Le gros problème des futurs thanatopracteurs je pense, est qu'ils espèrent tous gagner 5000 euros par mois et ne pensent pas un instant à vouloir bouger de leur région.
Il faudrait peut être arrêter de rêver pour certains. Et de plus il est sur que lorsque l'on entame cette formation le moral est mis a rude épreuve, certains praticiens ont oubliés d'ou ils viennent c'est vrai, mais il ne faut pas baisser les bras pour autant. Dans tous les cas il faut se bouger car rien ne vient tout cuit.

Je ne pense pas qu'ils espèrent gagner autant ! La partie financière est assez explicite sur ce forum et sur les sites internet que j'ai pu consulter. Quand à bouger de sa région, tu peux le faire quand tu as 20/25/30 ans et si tu vis seul, sans charges familiales . Si je réussis, je chercherai dans ma région car pas vraiment le choix. Je prospecterai volontiers le Cantal lorsque je n'aurai plus ma descendance à charge.